Alain Villesuzanne le 25 janvier 2024 à 13:32
On sait qu’un des problèmes du jeu de dames , notamment vis-à-vis des Échecs, est la multitude de versions existantes, sans compter les règles maison ou les règles fantaisistes de certaines boîtes du commerce.
Mettre en avant les dames dites brésiliennes peut être, en effet, un moyen de contribuer à la diffusion des règles des dames internationales pour établir un standard et qu’avec le temps cette règle bénéficie d’un certain respect de la part du grand public, comme c’est le cas pour d’autres jeux.
Les dames brésiliennes devraient donc être renommées dames internationales sur 64 cases.
Du coup, est-il vraiment pertinent de désigner les dames russes comme du "64 cases international " comme vous le faites, quite à créer à nouveau une confusion au niveau des règles ?
On a bien compris le caractère mondial des compétitions de dames russes. Mais le terme "internationales " des dames 100 cases, s’employait dans le cadre d’une volonté d’unification des règles. Et cela fonctionne dans certains pays comme la Pologne où même si le 64 cases est le plus populaire, c'est sa version "brésilienne" et non "russe" qui est utilisée.
Quand on voit que nombre de personnes jouent à l’équivalent des "checkers" avec prise facultative, on ne s’étonnera pas que les dames soient considérées comme un jeu simpliste, à réserver plutôt aux enfants...
C’est quand la règle des dames internationales sera culturellement ancrée dans la pratique populaire, que ce jeu sera traité avec plus de considération. Toutes les variantes ont leur intérêt. Mais il faudrait qu’elles soient justement considérées comme les variantes de règles qui font consensus.
Il est dommage que vous ayez dévié de plus en plus de vos objectifs initiaux. Mais il n’est jamais trop tard pour y revenir.